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 Proces MURRAY jour de 17 à 20.

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cerbere
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Proces MURRAY jour  de 17 à 20. Empty
MessageSujet: Proces MURRAY jour de 17 à 20.   Proces MURRAY jour  de 17 à 20. EmptyMar 13 Déc - 13:08

Procès Murray / Jackson – Jour 17
Mardi 25 octobre 2011
Le procès reprend aujourd’hui avec retard… pour changer… Le témoin s’est présenté devant le jury et a été pris d’un malaise… une heure de suspension d’audience…
Cherilyn Lee, infirmière nutritionniste, vient poursuivre son témoignage dans ce procès.
Sous les questions d’Ed Chernoff, elle raconte qu’en avril 2009, Michael Jackson lui confie souffrir de terribles insomnies.
Le 19 avril, il lui réclame directement une injection de Diprivan (Propofol) arguant du fait qu’il ne peut dormir sans autre substance et que rien d’autre ne peut l’aider.
Cherilyn Lee est surprise et ne connait pas le Diprivan. L’artiste se plaint de perdre beaucoup de poids durant les répétitions et de ne parvenir à récupérer la nuit. Elle lui répond qu’il doit cesser de se « doper » au Red Bull, adapter son régime alimentaire et dormir de façon plus sereine, sans lumières et musique.
En rentrant chez elle, elle contacte un médecin et prend des renseignements sur le Diprivan. Elle apprend alors qu’il s’agit d’un anesthésique qui ne doit être utilisé que pour la chirurgie. Elle essaie alors de raisonner Michael Jackson, le prévient des dangers de ce type de médicaments et du fait qu’il prend des risques considérables, à commencer par celui de ne jamais se réveiller. Mais il n’entend rien et répond seulement que des médecins lui ont certifié qu’il n’y a aucun danger s’il est seulement surveillé pendant la procédure. Il connait bien le Diprivan pour l’avoir déjà utilisé en chirurgie. Il sait qu’il n’a rien à craindre et essaie de la convaincre.
Ce sera la dernière fois que Cherylin Lee verra Michael Jackson.
Il l’appelle toutefois un dimanche, en juin 2009, par le biais de Faheem Muhammad et lui fait savoir qu’il ressent une sensation étrange, une partie de son corps étant particulièrement froide. Elle répond qu’elle ne peut l’aider et lui conseille de se rendre aux urgences. Ce qu’il ne fait pas…
David Walgren mène le contre-interrogatoire et commence par souligner lourdement le dossier médical fourni de Cherilyn Lee, comportant les dates précises de ses soins et ses notes d’entretien. Il entreprend ensuite un récapitulatif de son témoignage et revient sur la santé de Michael Jackson. Cherilyn Lee confirme bien que l’artiste consommait beaucoup de Red Bull pour tenir le coup et perdait énormément de poids lors des répétitions de son spectacle.
Elle répète qu’elle ne connaissait pas le Diprivan et a dû se renseigner pour finalement découvrir qu’il s’agissait d’un anesthésique.
Le procureur insiste bien sur le fait que Jackson ne cessait de minorer le danger en précisant « qu’il ne risquait rien s’il était bien surveillé », plaçant ainsi sa confiance entre les mains des médecins qui l’entouraient.
Elle termine un témoignage éprouvant et émotif en précisant qu’elle ne l’a jamais revu après le 19 avril 2009.
Le témoignage de Cherilyn Lee est très troublant à vrai dire… Pourquoi donc Michael Jackson s’adresse à elle dans sa « quête » de Propofol puisque depuis le mois de mars 2009, il a engagé Conrad Murray… Si on peut trouver une certaine cohérence dans le fait de se procurer les services d’un cardiologue pour de courtes « sessions » d’anesthésie, que vient donc faire un médecin-nutritionniste dans le même cadre ???
Et puis, les certitudes annoncées de Michael Jackson sont effarantes. Nous savons tous qu’aucun anesthésiste au monde ne peut garantir aucune complication durant l’endormissement. Le Dr Shafer a bien souligner ce temps « d’apnée » que nous connaissons tous sous anesthésie, comment donc ces médecins pouvaient lui affirmer sans rire que le Propofol n’était pas dangereux ?
Et ultime question, et non des moindres, comment Michael Jackson était-il parvenu à se convaincre lui-même que l’anesthésie ne comportait aucun risque quand le commun des mortels est conscient du contraire ?…
Quand on parle de zones d’ombres, elles sont vraiment à tous les niveaux…
Le témoin suivant est Amir Dan Rubin. Il est chef d’exploitation de L’UCLA depuis octobre 2005.
Le 25 juin 2009, il est alerté du fait qu’un VIP doit être accueilli aux urgences. Il apprend très vite qu’il s’agit de Michael Jackson et fait en sorte d’organiser la sécurité.
Il arrive aux urgences dans l’après-midi. On l’informe que le chanteur se trouve dans une salle de traumatologie.
Il ne peut dire si Conrad Murray était présent. Il ne pouvait de toute façon l’identifier à ce moment-là, ne sachant pas qui il était.
Il note tout de même que les membres de la sécurité de Michael Jackson sont présents et que la famille arrive par la suite. Il mettra d’ailleurs à disposition une salle de conférence pour que Jermaine Jackson, Franck Dileo, Randy Phillips préparent le communiqué de presse qui aura lieu dans le hall de l’hôpital. Il se souvient de Conrad Murray durant la préparation de ce communiqué bien que ne sachant toujours pas qui il était. Il l’identifie par sa tenue vestimentaire, jeans et tee-shirt blanc.
David Walgren se lève pour une seule question : a-t-il vu le Dr Cooper se diriger vers la pièce où attendait Katherine Jackson ? Oui, il confirme bien que le Dr Cooper a annoncé le décès à la mère de Michael Jackson, qui s’est montrée très anxieuse pour les enfants.
Ce témoignage est encore inutile… La défense va chercher des témoins qui n’apportent rien à sa cause, encore et encore. Nous savions déjà que Conrad Murray se trouvait bien à l’UCLA et personne ne l’a jamais contesté.
En revanche, ce qui semble étrange ici, c’est que le témoin stipule que le Dr Cooper a bien annoncé le décès à Katherine Jackson quand Katherine Jackson, elle-même, a affirmé au cours d’une interview, que Conrad Murray lui avait annoncé la mauvaise nouvelle !
Il règne un vent de confusion de plus en plus terrible dans ce tribunal… à ne plus rien comprendre…
Randy Phillips, président d’AEG Live, est ensuite appelé par la défense. Il fait d’abord le topo de cette société de production, des artistes qu’elle a soutenus et des tournées organisées. Il ajoute son impact mondial, étant propriétaire du Staples Center de Los Angeles et de l’O2 Arena de Londres.
Il a travaillé pour la première avec Michael Jackson dans les années 90 lorsque l’artiste a fait la promotion de la marque L.A. Gear. Il le retrouve en 2007 à Las Vegas à la suite d’un contact d’un des avocats de Michael Jackson, Peter Lopez (renseignez-vous sur Peter Lopez, prétendûment suicidé en 2009 qui clamait s’apprêter à révéler toute la vérité sur la mort de Michael Jackson…)
Après la pause-déjeuner, son témoignage reprend. En 2008, Randy Phillips est recontacté par le Dr Thome qui se présente comme son manager : Michael Jackson veut relancer sa carrière.
Une rencontre avec l’artiste est organisée en septembre 2008 au Bel Air Hotel. Ils évoquent la production d’une tournée et basent les concerts à l’O2 Arena de Londres pour en faire une représentation fixe. Michael Jackson envisage alors plusieurs années de tournée mais sans changer de ville, en résidant dans la banlieue londonienne.
Les termes du contrat et la rétribution ne sont pas discutés, ce n’est pas le domaine de prédilection de Michael Jackson.
Randy Phillips prétend que les motivations de la star était d’offrir une certaine sécurité financière à ses enfants, de ne plus errer dans le monde. Et pour que ses enfants soient aussi fiers de lui, il accepte une série de 31 concerts – 10 de plus que Prince à l’O2 Arena…
En janvier 2009, Michael emménage à Carolwood. Toujours selon Randy Phillips, le contrat est alors signé mais le projet This Is It sera inexistant jusqu’en mars 2009.
La billetterie est organisée et le président d’AEG est encore époustouflé de la vitesse de ventes des places de concerts. Paul Gongaware, co-dirigeant d’AEG le contacte très rapidement pour augmenter le nombre de spectacles. Ils s’adressent donc immédiatement au Dr Tohme pour réviser l’engagement de Michael Jackson et passer le nombre de concerts de 31 à 50 représentations.
Randy Phillips assure que Michael a accepté 50 spectacles mais ne souhaitait pas aller au-delà (non ? c’est vrai ?…) et qu’il a alors exigé la location d’une maison pour ne pas se trouver piégé dans une suite d’hôtel pendant des mois. Il exige également la collaboration de Kenny Ortega pour la création du spectacle.
En mai 2009, les répétititons débutent et Michael Jackson manifeste alors le désir d’avoir un médecin personnel. AEG ne s’oppose pas à sa requête mais lui suggère de trouver un médecin anglais pour limiter les coûts. L’artiste refuse. Il veut pouvoir choisir son propre médecin.
Randy Phillips prétend n’avoir rencontré Conrad Murray qu’en juin 2009. Paul Gongaware s’est chargé de négocier son contrat.
Le président d’AEG ne fait état d’aucune discussion particulière sur l’état de santé de Michael Jackson en mai 2009.
Au cours de sa première rencontre avec le Dr Murray, Randy Phillips reporte l’attention du cardiologue pour son patient. Il lui affirme gérer ses problèmes de déshydratation et assurer une alimentation équilibrée. Les deux hommes sont proches et l’artiste semble avoir placé sa confiance en Conrad Murray.
Randy Phillips ne se souvient pas avoir été alors informé des répétitions manquées. Ed Chernoff mentionne donc le mail de Kenny Ortega envoyé le 19 juin, s’inquiétant de la santé de Michael Jackson. Le président d’AEG prétend que ce n’était que montée de pression à l’approche du spectacle; le départ pour Londres étant programmé au 25 juin.
Mais Kenny Ortega se montre préoccupé par la santé de la star. Il pense que Michael n’est pas prêt pour les concerts. Une réunion est donc organisée le 20 juin à Carolwood en présence de Franck Dileo, Kenny Ortega, le Dr Murray, Randy Phillips et Michael.
Randy Phillips note un Michael Jackson assez distrait mais qui soutient répéter assidûment chez lui, en compagnie de Travis Payne et dit « connaître ses classiques ».
Le président d’AEG prétend ne pas savoir si des médicaments lui sont prescrits par les Dr Klein ou Murray.
Le 25 juin 2009, Randy Phillips est informé des problèmes graves de Michael Jackson par Franck Dileo. Il situe l’heure de l’appel du manager entre 10 et 11h, qui lui demande de se rendre à Carolwood. En 15 minutes, il est sur place, il voit l’ambulance et suit jusqu’à l’hôpital. Là, il apprendra la « tragédie »…
David Walgren enchaine le contre-interrogatoire et démarre par un récapitulatif des propos de Randy Phillips. Le président d’AEG confirme une seconde fois ne pas avoir eu connaissance des prescriptions des Dr Klein et Murray, pas plus qu’avoir senti un manque d’enthousiasme et de motivation chez Michael Jackson. Et lors de la réunion du 20 juin, il a été rassuré par les propos du Dr Murray qui semblait gérer la situation.
Il insiste même sur le fait qu’il a assisté aux répétitions du 24 juin 2009 et a jugé le spectacle au point et époustouflant. Michael Jackson était dans une forme éblouissante et avait retrouvé son aura. Ce fut la dernière fois qu’il lui parla et l’artiste se montra chaleureux et reconnaissant.
Pour l’heure de l’appel de Franck Dileo qui ne cadre pas avec l’appel 911 à 12h, Randy Phillips prétend ne pas avoir eu de montre et ne pouvoir situer l’heure exacte…
Ed Chernoff reprend le témoin en charge et lui demande la raison du report des concerts d’une semaine. Randy Phillips répond qu’il ne s’agissait que de logistique et que ce report n’avait rien à voir avec l’état de santé de Michael Jackson. Il répète encore une fois qu’il n’était pas au courant de ses visites régulières au Dr Klein et que le chanteur lui paraissait en excellente condition physique.
Le témoignage de Randy Phillips est certainement le témoignage le plus répugnant de ce procès et surtout le plus mensonger. Le président d’AEG qui doit d’ailleurs faire face à une plainte de la part de la famille Jackson, fait mine de n’avoir rien vu, rien entendu. Nous avions pourtant tous des yeux pour voir l’état de santé réel de Michael Jackson lors des répétitions de This is it…
AEG a une pleine responsabilité dans la mort de Michael Jackson et le témoignage de son président met en évidence cette cruelle vérité. Si Kenny Ortega s’est inquiété de certains dérapages et n’a pas hésité à écrire par mail ses préoccupations au sujet de la santé de Michael, Randy Phillips nie totalement ce fait. Nous avons pourtant entendu un message de Franck Dileo, nous avons pourtant lu un mail de Kenny Ortega… Comment ne pas écrire ici que Randy Phillips n’est qu’un menteur éhonté ?…
Quant au nombre de concerts programmés, il paraît évident qu’ils ont été arrachés à la star sans son consentement. Si Randy Phillips prétend que Michael Jackson a signé le contrat AEG, les documents que nous avons pu étudier jusqu’ici ne portent pas son paraphe de façon aussi évidente… Mais il explique parfaitement la machination mise en place lorsque les places de concert se sont vendues en quelques heures… et Michael Jackson n’est plus alors qu’une « money machine »…
On pourrait encore une fois penser que ce témoin ne sert en rien la défense. Pourtant, l’intention d’Ed Chernoff était intéressante. Il souhaitait tenter de démontrer la pression subie par Michael Jackson du fait de ce contrat avec AEG. En effet, les clauses d’annulation lui faisaient endosser l’entière responsabilité des coûts et s’il en était arrivé à devoir supprimer ses représentations londoniennes, Michael Jackson aurait été au-devant d’une dette colossale qu’il n’aurait jamais pu acquitter.
L’avocat de la défense pensait pouvoir se servir de Randy Phillips pour démontrer que la star avait été poussée à bout (ce qui est le cas) et obligée d’en arriver à des extrêmes pour trouver le sommeil. Sa tentative était intelligente bien qu’elle n’excuse en rien son client, mais le juge ne l’a pas laissé faire.
AEG est aussi artisan de la mort de Michael Jackson, il n’y a aucun doute à ce sujet… A-t-on le droit de penser qu’AEG n’aurait jamais accepté un échec et n’en a pas assumé le risque ?…
Et les doutes sont d’autant plus accrus lorsque Randy Phillips prétend avoir appris les problèmes respiratoires de Michael Jackson à 10h du matin le 25 juin 2009 !!! Y a-t-il dans cette affaire mensonge collectif ? A quelle heure au juste est intervenu le décès si le président d’AEG affirme avoir été informé entre 10 et 11 heures ?
David Walgren se contentera d’une réponse laconique de Randy Phillips, exprimant une simple erreur, ne disposant pas de montre ce jour-là… Ce n’est rien d’écrire que cela ne ressemblait pas une erreur et qu’il est vraiment dommage que le procureur n’ait pas davantage sondé cette voie… Michael Jackson disparu était sûrement plus rentable que sur une scène…
Le témoin suivant appelé à la barre est Michael Henson, expert en toxicologie.
Je serai malhonnête en indiquant ici que je me suis réellement intéressée aux explications scientifiques de cet expert. Après le témoignage détonnant de Randy Phillips, il était difficile de revenir au contenu gastrique et au taux de Lorazepam, de surcroît dans la torpeur des questions de Michael Flanagan !
Sa plaidoirie a d’ailleurs été rapidement écourtée par le juge. Et lorsque David Walgren a entamé son contre-interrogatoire, nous nous sommes vite aperçus que ce témoin ne servait en rien la défense ! Michael Henson a conduit son étude du contenu gastrique à la demande de Michael Flanagan, qu’il connait depuis longtemps. La viabilité de son témoignage ne peut en être qu’affectée. Et quand, de surcroît, on apprend que les résultats ne sont plus les mêmes que ceux de l’autopsie sans nulle explication, on ne peut qu’oublier un nouveau témoignage inutile !
Procès Murray / Jackson – Jour 18
Mercredi 26 octobre 2011
Et le cirque continue… encore et encore… Le pire se profile à l’horizon…
Gary Causey, Andrew Guest, Lynette Sampson, Dennis Hicks et Ruby Mosley sont les 5 témoins de la défense de ce jour, témoins de moralité en faveur de Conrad Murray.
Tous ont été victimes de sévères problèmes cardiaques et tous ont été pris en charge par Conrad Murray.
Ils se présentent à la barre ce mercredi matin pour livrer leurs impressions sur un médecin qu’ils ont jugé compétent, disponible et très professionnel. Il a su leur apporter les soins nécessaires, traiter leurs anomalies cardiaques et assurer leur suivi médical avec une attention toute particulière. Il ne s’est jamais montré intéressé par l’argent et est même décrit comme un médecin sensible, prêt à se sacrifier financièrement pour sauver des vies.
Les contre-interrogatoires menés par David Walgren seront tout aussi répétitifs que les témoignages : pour chaque intervention chirurgicale, les patients ont signé un consentement; elles ont eu lieu en milieu hospitalier, au sein d’un bloc opératoire avec l’assistance de plusieurs médecins et infirmiers… Quant à la disponibilité de Conrad Murray, elle est commune à tout médecin qui se respecte…
La journée d’audiences s’achèvent 1h30 après son démarrage.
Difficile d’écrire un résumé plus détaillé des audiences de ce 26 octobre…
Nous avons eu droit à des flots de louanges sur la gentillesse et la disponibilité de Conrad Murray envers ses patients vouant un véritable culte à leur cardiologue ! Il est tout de même nécessaire de souligner que la plupart de ces témoins ont accordé des interviews aux médias avant de comparaître devant ce tribunal…
Il est de bonne guerre au cours d’un procès de tenter d’établir un portrait de l’accusé. Néanmoins, encore une fois, la défense commet une énorme erreur en n’auditionnant que des gens peu objectifs. Peut-être aurait-il seulement fallu des témoins déclarant qu’ils avaient été satisfaits des services d’un cardiologue et non des patients se prétendant amis de ce dernier et redevables de leur vie !!!
Tout est à l’extrême dans ce tribunal ! Le portrait de Conrad Murray que l’on attend depuis bientôt un mois n’intervient jamais. Nous ne savons rien de plus sur cet homme en 4 semaines de procès qui permettrait d’entrevoir ses motivations envers Michael Jackson.
Et ce ne sont pas ses larmes versées aujourd’hui face à d’anciens patients dégoulinants de complaisance qui pourront permettre aux jurés de se faire une opinion sur une personnalité qui demeure somme toute très énigmatique.
Tout au long de ces audiences, Conrad Murray a revêtu un masque impassible et dédaigneux qui ne peut que lui nuire au moment du verdict. Sa sensibilité de ce jour ne peut affecter personne sinon faire remarquer qu’il ne manifeste son émotion que lorsqu’il est personnellement concerné.
Il ne s’est jamais ému de la mort d’un patient en juin 2009. En revanche, il fond en larmes lorsqu’un témoin chante ses louanges sur un cardiologue désormais regretté ! Et quelle émotion !!!
A-t-il pleuré aujourd’hui sur sa carrière désormais compromise ? Il paraît évident que Conrad Murray perdra son droit d’exercer la médecine à l’issue de ce procès. Et j’ai bien peur que ce ne soit que sa seule sanction…
Cette journée écourtée semble annoncer la fin des témoignages de la défense. Aucun n’a apporté une contradiction à la thèse de l’accusation. Conrad Murray n’est pas plus défendu qu’il n’est défendable.
Les deux jours à venir présenteront sans aucun doute des experts en pharmacologie avant d’en finir avec ce procès et d’entendre le verdict du Jury. Ed Chernoff n’aura pas démontré le suicide de Michael Jackson par auto-administration de Propofol ou de Lorazepam, selon son humeur…
On peut déjà conclure que la vérité n’éclatera pas durant ces audiences et que nous ne saurons jamais vraiment ce qui s’est passé le 25 juin 2009 à Carolwood. De nombreuses zones d’ombres ont été soulevées au fil des semaines sans être approfondies et au moment où le verdict sera prononcé, elles demeureront en suspens.
J’en suis au point de penser que ce procès était totalement inutile et qu’il ne rendra jamais justice. Il n’a fait que salir encore un peu plus l’image de Michael Jackson et violer encore davantage son intimité.
Quant à Conrad Murray… nous en reparlerons dans quelques jours… mais il va sûrement s’en sortir sans trop de douleur…
Inutile de pleurer pour attendrir le coeur des jurés…
Procès Murray / Jackson – Jour 19
Jeudi 27 octobre 2011
Le côté obscur ressurgit dans ce procès… et les nerfs sont à vif…
Le Dr Robert Waldman est appelé à témoigner pour la défense. Il est neurologue et spécialiste en toxicomanie.
Il commence par décrire la prise en charge de patients victimes d’addiction, la façon dont il mène les entretiens, mesure le milieu sociale et les difficultés. Il définit les addictions qui peuvent tout autant être suscitées par les médicaments que par les drogues.
Ed Chernoff lui demande s’il a déjà été confronté à un cas d’addiction au Demerol. Le Dr Waldman avoue qu’il n’a jamais connu ce cas de figure; l’Oxycontin étant un médicament plus puissant et disponible que le Demerol.
La première démarche à effectuer dans le traitement de l’addiction à un médicament est de stopper sa consommation. L’addiction, quelle qu’elle soit provoque l’insomnie et pousse à la surconsommation.
Le traitement de l’addiction repose, lui, sur l’administration de benzodiazepines et de relaxants musculaires en évitant scrupuleusement les opiacés.
L’avocat de la défense procède ensuite à un examen détaillé des rapports médicaux du Dr Kein, recensant les soins prodigués à Michael Jackson de janvier à juin 2009. Le Dr Waldman a utilisé ce dossier pour étayer son témoignage.
Les soins du Dr Klein révèlent de fréquentes injections de Botox assorties de Demerol et Midazolam. L’expert est très surpris par les doses de Demerol croissantes et conséquentes. S’il commence par des injections de 50mg, elles augmentent rapidement à 200mg.
Au mois d’avril 2009, les injections sont tellement importantes que le Dr Waldman ne peut qu’affirmer une dépendance au Demerol tout en stipulant : « 6 semaines de doses élevées de Demerol rendraient n’importe qui dépendant. »
Le Dr Waldman identifie ces rapports comme étant bien ceux du Dr Klein mais précise qu’ils ne paraissent pas rédigés de la main du dermatologue et ne portent ni nom, ni initiales.
David Walgren mène le contre-interrogatoire et commence par faire remarquer que le rapport d’autopsie n’a pas révélé de Demerol. Mais le Dr Waldman se raidit face au procureur : Michael Jackson recevait de fortes doses d’analgésiques sans raison. Et bien qu’il ne soit pas en mesure d’affirmer que l’artiste était addict au Demerol ne disposant pas de suffisamment de recul sur son suivi médical, il paraît tout de même évident qu’il existait une réelle dépendance à ce médicament. Ces 23 années d’expérience lui permettent de le présumer.
Il insiste sur le fait que la dépendance est une vraie maladie et nécessite un traitement adéquat et un soutien psychologique, thérapeutique et familial.
Le procureur lui présente alors un graphique montrant que les doses se sont espacées et réduites au cours du mois de juin 2009. Mais le témoin s’énerve : les doses administrées dans les mois précédents sont trop importantes pour les négliger. Il prétend que ces rapports ne reflètent peut-être pas la réalité, sachant que Michael Jackson aurait pu se procurer du Demerol par ailleurs.
A son tour, David Walgren est irrité : les médicaments ne sont pas accessibles aux patients dans les cabinets médicaux. Certes, répond le Dr Waldman, les médicaments sont sous clé et les médecins sont tenus à un inventaire régulier. Le procureur en profite alors pour rappeler encore une fois la législation s’appliquant aux médecins et le témoin consent à déclarer que la Loi les oblige à tenir un registre des dossiers médicaux sur une durée d’au moins 3 ans. (On cherche encore celui du Dr Murray !!!)
Ed Chernoff reprend le témoin en charge et échafaude un scénario selon lequel Michael Jackson aurait très bien pu se rendre quotidiennement au cabinet du Dr Klein. Après tout, Faheem Muhammad et Michael Amir Williams ont bien reporté des déplacements très fréquents chez le Dr Klein. Mais le témoin refuse d’abonder dans son sens car les dossiers qui lui ont été fournis ne montrent pas de visites quotidiennes. Il n’affirmera donc pas l’addiction car, selon son expérience, elle n’est avérée que lorsqu’elle est régulière et se poursuit dans le temps. Désarmé, Ed Chernoff demande au Dr Waldman s’il serait souhaitable d’interroger le Dr Klein mais le juge intervient immédiatement pour empêcher la défense d’aller sur ce terrain-là.
David Walgren se lève de nouveau et reprend la main. Il reprend les graphiques créés par le Dr Waldman retraçant la fréquence des injections de Demerol et Midazolam et relève de nombreuses erreurs. Les dossiers médicaux du Dr Klein ne stipulent pas certaines dates mentionnées sur le graphique. Le témoin se défend en expliquant qu’il n’a eu accès qu’à un résumé des dossiers médicaux rédigé et transmis par la défense.
Dans un élan de parfaite mauvaise foi, il assure ne pas avoir su que Conrad Murray était le médecin personnel de Michael Jackson en 2009. David Walgren ne peut qu’en ricaner…
Chernoff intervient pour la dernière fois en demandant au témoin d’affirmer que ses graphiques ont été exécutés sur la base des dossiers médicaux du Dr Klein et des notes que lui-même lui a transmises. Le témoin confirme mais se plaint d’avoir été trompé sur certaines dates. L’avocat de la défense, désarmé, renonce à poursuivre son intervention.
Eh bien voilà, nous y sommes, la défense n’avait bien que le Demerol à se mettre sous la dent et c’est bien ce qu’elle a fait avec ce témoignage. C’était prévisible depuis longtemps – je l’ai écrit plus d’une fois…
Mais si Ed Chernoff misait certainement beaucoup sur le témoignage de ce spécialiste en toxicomanie, sa démonstration n’a pas abouti où il le souhaitait.
Certes, les soins prodigués par le Dr Klein et son immense complaisance sont condamnables. On reste d’ailleurs outré par le fait qu’il ne soit pas lui aussi poursuivi pour ses méfaits, bien conscient que ces injections régulières étaient l’entretien d’une addiction.
Nous ne voulions pas l’admettre. Il va pourtant falloir être conciliant et laisser la place à l’erreur dans la vie de Michael Jackson. Cet homme a usé de beaucoup de subterfuges durant des années pour continuer à vivre. Et on peut largement comprendre cette douleur insurmontable qu’il a ressentie et qui l’a conduit à sombrer dans la dépendance.
Aussi douloureux soit-il de l’admettre aujourd’hui, ce ne sera jamais autant que toute la peine endurée pendant des décennies par Michael. Peut-être est-ce ce qu’il faut vraiment retenir de cette volonté qu’il manifestait de vouloir à tout prix endormir sa douleur…
A titre personnel, je n’ai pas de problème avec ça et n’en ai jamais eu. Je ne découvre rien non plus… c’est peut-être un avantage…
Mais ce témoignage n’est finalement pas aussi percutant qu’Ed Chernoff l’avait rêvé. Il montre en fait le côté « tricheur » de la défense qui tente de se servir des experts et d’orienter leur opinion. Et si ce témoignage du Dr Waldman était bien parti pour soutenir la thèse d’une addiction qui en disait long sur Michael Jackson, il se conclut sur un témoin outré, qui s’aperçoit avoir été manipulé ! Quelle stupide erreur !…
Et encore un point en moins pour la défense qui aurait pu gagner un peu en crédibilité. Mais elle ne fait que s’enfoncer de jour en jour… D’abord, parce qu’elle n’a même plus les moyens de soutenir sa propre théorie, elle s’empêtre dans des explications peu crédibles.
Le but caché de la présence de ce témoin à la barre aujourd’hui était de montrer que Michael Jackson souffrait bien d’une addiction et que Conrad Murray n’a fait qu’essayer de le sevrer dans un laps de temps très court.
La défense a donc encore une fois changé sa thèse. Elle essaie de poser son client en « sauveur ».
Le souci est que Conrad Murray se trahit le 25 juin 2009 lorsqu’il cache aux secouristes et à l’Ucla ce qu’il a administré à Michael Jackson. S’il était effectivement en train de mener une désintoxication, pourquoi ne l’a-t-il simplement pas dit ?
Cette thèse ne tient pas une seconde…
Allons-nous revenir très vite à l’auto-administration de Lorazepam ?…
Dans l’attente, c’est bien l’intimité de Michael Jackson qui a été encore une fois violée…

A la reprise, Paul White, anesthésiste à la retraite, consultant près le tribunal, est appelé à témoigner. Sous les questions de Michael Flanagan, il retrace d’abord son parcours professionnelle parsemé de recherches.
Le Dr White a préconisé le propofol pour la chirurgie ambulatoire. Il a mené les études nécessaires sur ce produit mis au point en Europe depuis les années 80 pour l’amener à l’agrément de la FDA.
Il précise avoir également mené des études sur les benzodiazepines, et notamment sur le Midazolam.
Il intervient en tant qu’expert dans cette affaire à la demande de Michael Flanagan. Il n’était pas enthousiaste au départ, ne se sentant pas à l’aise dans un procès si médiatique.
A propos de Conrad Murray, il avoue qu’il était intrigué. Si la dose de Propofol injectée indiquée par le cardiologue est réelle, il n’y a aucune raison que Michael Jackson en soit mort. Mais il n’est pas défendable d’avoir quitté son patient au milieu d’une anesthésie…
Au fil de l’entretien, Paul White confie être à l’origine de l’hypothèse du Propofol ingéré dans cette affaire.
Il conteste quelque peu les travaux du Dr Shafer en la matière, juge que son étude était trop limitée et basée sur de nombreuses spéculations. Il regrette même que son collègue l’ait lui-même ingéré sans trop de recul.
Mais au final, il en convient, le Propofol par voie orale n’aurait aucun effet particulier.
Le Propofol est un sédatif hypnotique qui n’est indiqué que pour les anesthésies. Le Dr Shafer a mené tous les essais cliniques le concernant. Son indication ne s’applique pas aux troubles du sommeil.
Nous en sommes à ce point dans son témoignage lorsque le juge Pastor décide de mettre un terme à cette journée.
Un peu tôt pour savoir ce que peut bien apporter sa vision du Propofol maintenant que la défense a décidé de tout miser sur le Lorazepam…
Nous attendrons donc demain pour émettre un avis sur ce témoin, loin d’être passionnant, il faut bien le dire…
Sera-t-il le dernier de la liste de la défense ? Je me demande cette nuit si demain ne sera pas l’ultime journée d’audiences…
Procès Murray / Jackson – Jour 20
Vendredi 28 octobre 2011
20 jours d’audiences, 20 jours de calvaire… et cette journée n’était guère plus motivante…
Paul White, consultant, anesthésiste à la retraite poursuit son témoignage démarré la veille.
Sous les questions de Michael Flanagan, il présente son étude sur le Midazolam et le Propofol décrivant leur impact sur le cerveau.
Son analyse est confrontée aux résultats de l’autopsie.
Le Dr White explique qu’il n’a pas associé le Lorazepam à cette étude car, en dépit des déclarations du Dr Murray, il ne connait pas les doses exactes administrées et les heures précises. Il ajoute que le temps d’élimination du Lorazepam est de 16 à 18 heures. Mais ce temps d’élimination ne prend pas en considération une administration quotidienne qui conduirait inévitablement à un taux résiduel spécifique.
Cependant, les résultats d’autopsie ont montré un résidu de Lorazepam insignifiant, ce qui tend à démontrer que les déclarations du cardiologue sont erronées. En confrontant les données, l’expert juge que seules les doses administrées de Midazolam correspondent bien aux doses mentionnées par Conrad Murray.
Dans un second temps, le Dr White revient sur les travaux et la thèse de son collègue, le Dr Shafer.
Il commence par préciser que si la dose de Propofol mentionnée par le Dr Murray est réelle, elle n’est pas dangereuse. Elle correspond en fait à une sédation minimale, sans altération de la conscience. Toujours selon lui, elle n’aurait engendré qu’une certaine somnolence et non un profond endormissement et ne pouvait en aucun cas provoquer un incident respiratoire.
Michael Flanagan en profite alors pour montrer l’habilitation officielle des cardiologues qui donne le droit au praticien de procéder à des sédations minimales. Il oublie toutefois de stipuler qu’il est évident que ce droit est donné au cardiologue mais en milieu hospitalier…
Le Dr White rejoint le Dr Shafer sur ce point : avec 25mg de Propofol, Michael Jackson aurait dû dormir.
L’avocat de la défense revient donc au Lorazepam et à la simulation du Dr Shafer, présentant 10 doses de 4mg injectés pour un total de 40mg, le contenu du flacon vide retrouvé dans la chambre de Michael Jackson.
Mais le Dr White n’est pas d’accord avec le scénario de son collègue. Une dose de 40mg de Lorazepam aurait provoqué un coma profond, sans stimuli douloureux, correspondant à une sédation générale. Le patient en serait certainement décédé.
Et puis, il ne comprend pas la théorie des 10 injections du Dr Shafer. La cohérence de ces injections successives lui échappent.
Selon lui, le contenu gastrique décrit par l’autopsie ne peut démontrer qu’une prise orale de Lorazepam. Il est fort probable selon ses simulations que Michael Jackson ait pris une dizaine de comprimés de 2mg à 7 heures du matin.
L’avocat lui demande si cela correspondrait à une dose de 16mg environ à 7 heures du matin, l’expert répond que c’est dans le domaine du possible et que cette thèse est bien plus raisonnable que celle du Dr Shafer. L’hypothèse de l’absorption d’une dizaine de comprimés est donc concevable à ses yeux. Soi-dit en passant, la défense soutenait la thèse de comprimés absorbés mais à 10 heures du matin…
Il insiste sur sa différence avec le Dr Shafer : « on peut dire que je spécule, ma théorie est plus crédible que 9 injections espacées de 30 minutes. »
Michael Flanagan le ramène ensuite sur le Propofol et la thèse du Dr Shafer d’une administration de 100ml de Propofol et non 25, comme stipulé par Conrad Murray. Mais Paul White se refuse à l’envisager car elle n’est pas mentionnée par le cardiologue !!! La base de sa théorie part donc de la véracité des propos de Conrad Murray qui peut tout de même être remise en question plus d’une fois…
Il se prête à son tour au jeu de la démonstration de la perfusion et tente d’expliquer que la théorie du Dr Shafer n’est pas recevable. Conrad Murray a très certainement procédé à une injection de Propofol par le cathéter de la perfusion de solution saline. Il ne voit pas l’intérêt d’une seconde perfusion pour une anesthésie de 10 minutes. Il ajoute que si deux perfusions s’étaient écoulées au même instant, la gravité aurait été dangereuse pour le patient. Il précise que, de surcroît, la perfusion retrouvée dans l’un des sacs ne contenait aucune trace de Propofol, ce qui tendrait à démontrer que le produit a été injecté à la seringue, comme indiqué par le Dr Murray.
Poursuivant sa démonstration, il n’écarte pas non plus le fait que Michael Jackson ait pu s’injecter lui-même une dose de Propofol en l’absence du cardiologue. Partant du principe que la sédation était minimale, l’artiste a ainsi pu se réveiller et se réinjecter le produit pour en finir.
Ainsi s’achève le témoignage du Dr White ce vendredi. David Walgren a demandé le report du contre-interrogatoire à lundi matin. L’audience est donc levée.
A l’issue de l’audience de ce témoin, nous avons le choix en matière de suicide !!!
Dans sa volonté absolue de contredire la thèse du Dr Shafer, le Dr White semble tout de même s’empresser sur certains points.
Dans un premier temps, il admet l’ingestion probable d’une dizaine de comprimés de Lorazepam à 7 heures du matin qui expliqueraient les résidus du contenu gastrique. Cela sous-tend le fait que Michael aurait cherché à se suicider à 7 heures du matin puis aurait demandé à dormir une dizaine de minutes à Conrad Murray ? Quelle cohérence !
Selon les dires du cardiologue, Michael Jackson a passé la nuit à se plaindre du fait qu’il allait encore rater les répétitions du spectacle. Il insiste durant des heures, pour obtenir un peu de repos. En désespoir de cause, il force la main de Murray vers 10h du matin pour 15 minutes d’anesthésie. Tel est le récit de Conrad Murray. Si sa volonté avait été d’en finir, pourquoi donc seulement 15 minutes de repos ? N’avait-il pas en vue les répétitions de l’après-midi ?
Mais l’expert va encore plus loin dans sa démonstration en ajoutant que Michael Jackson aurait très bien pu s’injecter une dose supplémentaire de Propofol. Et si l’on suit ce même raisonnement, après des comprimés de Valium, des injections de Lorazepam, des injections de Midazolam, une dizaine de comprimés de Lorazepam et une injection de Propofol, l’artiste se réveille frais et dispo après une dizaine de minutes d’anesthésie et s’injecte une nouvelle dose de propofol, cette fois mortelle.
Vais-je oser écrire quelle résistance !!! Et quelle précision dans le geste avec tant de substances dans l’organisme !
Dans cette bataille d’experts, nous avons deux théories qui s’affrontent et deux thèses aux antipodes l’une de l’autre. D’un côté, le Dr Shafer échafaude le scénario d’un homicide volontaire perpétré par Conrad Murray. De l’autre, le Dr White élabore la théorie du suicide d’abord raté à 7 heures du matin qui se conclut à midi en l’absence du cardiologue !
Résultat : suicidaire ou pas ???
La vie de Michael Jackson a été bouleversée en 2004-2005 par des accusations sordides, une procédure judiciaire interminable qui s’est conclue par le procès le plus médiatique de tous les temps. A cette période, l’idée même de la prison a dû le faire frissonner plus d’une fois. Et si cet homme a envisagé le suicide une fois dans son existence, n’est-on pas en droit de l’imaginer plutôt au cours de cette période et non pour un simple spectacle trop lourd à porter ?
Victime d’une éternelle haine, Michael Jackson a été malmené plus que tout autre artiste de ce monde et plus que jamais personne n’en subira au cours d’une procédure judiciaire… Oui, je suis convaincue que cette idée a parfois parcouru son esprit mais sûrement pas en 2009, bien avant…
L’hypothèse du suicide dans cette affaire est aberrante, d’autant qu’elle n’explique toujours pas la somme de négligences commises par Conrad Murray. Elle n’est qu’un écran de fumée pour faire oublier l’histoire d’un cardiologue qui se permet de bafouer toutes les règles de sa profession en pratiquant des anesthésies à domicile, en mélangeant les produits pour traiter une pathologie qui n’est pas sa spécialité et pour finalement se montrer totalement incompétent lorsque l’incident survient. Ecran de fumée pour masquer le fait qu’il dissimule des informations aux secouristes et laisse mourir son patient…
La défense se perd dans ses spéculations… et tente de nous perdre avec elle…
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